Comme beaucoup j'ai suivi la mise en accusation de Dominique Strauss Kahn en direct. On est bien loin de New York Police Judiciaire mais en fait cette série permet de mieux comprendre les rouages de la justice américaine.

Les images de DSK étaient assez terribles : l'homme est abattu, au propre comme au figuré.
Les journalistes présents au tribunal ont parlé d'acharnement et j'avoue n'avoir pas compris la décision de la juge q'autant que la défense proposait le port du bracelet électronique.

Quelque chose m'a interpelée : le procureur a mentionné l'affaire Polanski et rappelons que les artistes français avait fait corps autour du metteur en scène, avec l'appui ému de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture.
Cette fermeté est-elle une réponse du berger à la bergère ?

J'ignore ce que décidera le grand jury le 20 mai mais il est à constater que le lâchage commence en France.
Quand ce n'est pas une mise à mort : Bernard Debré parle de faits étouffés par la direction du Sofitel, Tristane Banon porte plainte.

Elle a bien raison ! Porter plainte 9 ans après les faits maintenant que sa carrière ne craint plus rien ! c'est vrai qu'une carrière c'est quand même plus important et puis maintenant que la bête est à terre, autant se montrer courageuse. Il y a des victimes que l'on a envie de plaindre... pas d'autres.

Et qui sait ? si elle avait porté plainte, peut-être DSK n'aurait-il pas agressé la femme de chambre... si toute fois il est coupable.

Compromission, omerta, lachage, lynchage...

Y a trop de coupables finalement dans cette affaire