J'aurais tout aussi bien pu mettre cet article dans la rubrique politique mais il s'agit bien là d'un phénomène de société.
Tous coupables, tous responsables !
"La maison brûle" disait Chirac, l'homme qui a repris les essais nucléaires. Pour éteindre l'incendie, le petit pipi de Copenhague ne suffira pas.
Et voilà, le sommet de Copenhague a pris fin.
Fin de non recevoir. Le sommet a accouché d'une souris.
Beaucoup d'émanations de CO
2 pour rien.
Et pourtant celui qui a changé le visage du capitalisme, l'homme qui a stoppé les chars en Géorgie et qui a bouté la crise hors de France y a mis tout son poids, enfin celui qu'il croyait avoir. Notre éolienne nationale devra reconnaître son échec.
Mais faut-il s'étonner du résultat de ce sommet que l'on présentait comme crucial ?
Il faudrait être fichtrement hypocrite ou particulièrement candide pour avoir ne serait-ce qu'envisagé la moindre avancée à l'issue de cette pantalonnade.
Comment concilier bons sentiments (pas côtés en Bourse ça!) et intérêts économiques ? Comment expliquer aux pays pauvres qu'ils vont devoir faire des efforts quant aux énergies renouvelables quand les pays riches exploitent éhontément leurs ressources ?
Et nous, sommes nous prêts à renoncer à notre progrès, notre confort pour changer les choses ? Par exemple, je suis là, comme des millions de personnes, connectée tout en laissant ma TV allumée, en râlant pour préserver l'environnement et en consommant cette super électricité issue du nucléaire. Pas mal, non ?
Tous ces chefs d'Etas se sont promis de se retrouver l'année prochaine. Pour reparler de leurs discussions ? Allez ! haut les coeurs ! Promis, ils feront mieux la prochaine fois !
Parlons-en 