Je m'étais jurée de ne plus avoir d'animaux : ma vie bohême ne s'en accomode pas et quand on ne sait où poser ses valises, caser un chien est encore plus dur.
Mais c'était compter sans le destin.
Initialement promue doggy nanny, quand la maîtresse de Minuit m'a fait part de sa volonté de le donner, j'en ai fait des cauchemars.
Minuit est un monument d'amour et d'affection mais une jeunesse avec des gens instables (à tout le moins) le rend imprévisible et probablement dangereux dès lors où il se sentirait menacé.
Ayant jusqu'à présent la seule à obtenir de lui une docilité inhabituelle, je mourrais d'inquiètude quant à son devenir.
Et l'ami chez qui j'habite, obstinément opposé au fait d'avoir des animaux, m'a fait la surprise d'accepter que Minuit partage mes jours.