Fallait pas l'inviter
Je déambule autour de Mustek, le centre névralgique des transports pragois, l'appareil à la main et toujours aussi fascinée. Je serais bien en peine de dire où je suis précisément, aussi à chaque changement de direction, je prends un clocheton comme point de repère.
J'arrive sur une vaste place, un rien prétentieuse, toujours aussi colorée : la place Venceslas.
Hôtels de luxe, boutiques de marques, c'est un peu les Champs Élysées de la capitale tchèque. Mais autant j'ai une aversion pour les Champs Élysées, quartier blingbling qui pue l'arrivisme et le fric, autant ici je me sens bien. Ici, il y a encore une âme ; les gens musent tranquillement sous le soleil ardent. Des gens simples et souriants.
Les photos de pigeons peuvent paraître incongrues car après tout un pigeon n'est qu'un pigeon. Certes mais il semble qu'à Prague on prépare la ville pour les touristes : pas un SDF, pas un Rom (ce fut le cas aussi à Jaromer où des nuées d'enfants Roms miséreux sont venus glâner nos débris de nantis sur le camping alors qu'on n'en a vu aucun durant le festival !) et... pas un pigeon ! A se demander comment ceux-ci sont passés à travers les mailles du filet !
Une des entrées de la place |
et toujours ces sculptures, ces balcons ouvragés |
Je n'ai rien touché pour la pub |
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Foutus câbles de tramways ! |
Il y en a partout ! |
Un tram qui ne démarre jamais ? |
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L'a toujours pas bougé ?! |
Un café original où le café est bon et pas cher ! |
Un aventurier ! |
C'est la seule fois où j'en verrai autant ! |
Elle aussi a chauffé ! |