Prague - De Mustek à Narodni

Si vous allez à Prague pour la première fois, un conseil : munissez-vous d'un Harrap's tchèque-français, ce que je fis. Vous verrez, ça aide bien.
En effet, il y a un phénomène curieux : il semble que l'anglais soit peu parlé. Quant au français... Si certains le parlent, ils semblent réticents à l'utiliser et je trouverai l'explication dans une page de l'Histoire : en dépit du traité qui les liait à la Tchécoslovaquie et à la Pologne, la France et l'Angleterre non seulement lâchèrent ce pays et le  livrèrent à la boulimie territoriale nazie mais la poignée de main de Munich scella défintivement le sort des tchèques. La rancune est encore tenace.

Mais, si vous faites l'effort de baragouiner un peu dans la langue locale, le dégel est immédiat. Voici deux mots magiques : dobry den (bonjour) et dikouli (phonétique pour merci). Et vous en aurez besoin pour comprendre les plans des transports en commun !

Mais pour être sûr de vous y retrouver si vous êtes paumés, il y a un point central à Prague : Mustek, station de métro aussi essentielle que notre Châtelet-les Halles.

Petite halte dans le secteur en attendant mes potes qui se sont paumés. Heureusement, j'ai potassé le plan, fait connaissance du kiosquier qui me saluera désormais chaque fois que je passerai devant son kiosque "Hello Marrrrrry !" (tiens ! je comprends le tchèque !).

Nous finirons au Vagon, bar rock à la mode où la seule surprise viendra du prix de la pinte de bière : 1,20 € (je ne sais plus en couronnes) contre 5 ici. On est les rois du pétrole ! Sinon pour l'ambiance... aussi fraîche que la binouze !

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