Visiblement à gauche aussi on à des problèmes d'adhérence (et d'adhésions) dans les virages à droite !
La polémique vient encore du patron "socialiste" de Languedoc-Roussillon.L'inénarrable Georges Frêche s'est encore illustré par une de ces remarques nauséabondes teintées de xénophobie et ici d'antisémitisme.
Jusqu'à présent, et malgré son exclusion du PS pour une affaire similaire, le PS avait accepté qu'il soit tête de liste pour les prochaines régionales.
Mais l'attaque sur les origines juives de Laurent Fabius était la parole de trop (pour le PS car pour d'autres les limites sont franchies depuis longtemps!)

La popularité dont jouit Georges Frêche auprès des électeurs est indiscutable et ce malgré (à moins que ce ne soit à cause ?) ses fréquents dérapages.
Il ne me parait pas certain que la maire de Montpellier ait les épaules assez larges pour battre celui que certains appellent le "Le Pen de la gauche" dans son fief, ni que le Front de gauche puisse garder la Région à gauche.

Pour avoir trop longtemps tergiversé sur le cas Frêche,  soutenu par Ségolène Royal à qui il avait apporté son soutien et les voix des adhérents pour l'investiture à la candidature de 2007, le PS se trouve aujourd'hui devant une situation qu'il n'aurait jamais du avoir à affronter.
Soit Frêche garde son investiture au nom du PS après un sermon des autorités socialistes, soit il y a toutes les chances que les socialistes perdent cette Région.

Le lachage de Julien Dray avait pris beaucoup moins de temps...