Si vous êtes du genre qui ne supporte ni les gros mots, ni les allusions à conotations sexuelles, ne lisez pas la suite.
Quand j'ai dit aimer les jeux de mots, je n'ai jamais dit être un parengon d'élégance et j'ai parfois le verbe délicat du légionnaire en permission.
Dont acte...

Rayon de soleil dans la cour où les nourrices, plus ou moins agrées et agréables, campent avec la progéniture des autres, tels des iguanes écailleux.
Le pas décidé, je pars faire mes courses quand je tombe sur une de mes "petites" voisines, sympathique jeune fille de 18 ans que j'appellerai ici Adeline.

Est-ce la chaleur de cette belle journée printanière, ou une autre chaleur dont je veux ignorer les causes, toujours est-il qu'elle s'avance chemisier ouvert jusqu'au nombril, poitrine au vent efficacement réhaussée par un soutien-gorge noir pigeonnant.
Nous nous faisons la bise et je ne peux m'empêcher de la regarder et de lancer :

- Dis-moi, la nana de ton mec est rentrée plutôt que prévu ?
- Non pourquoi ?
-Ah... je croyais. Tu as vu que t'as pas fini de t'habiller ?
- T'aimes pas, me demande Adeline un peu surprise par la charge.
- Ben non
- Pourquoi ?
- Ça fait un peu pétasse, non ?
- Ah non ! me dit-elle. C'est la mode maintenant.
- Ah ouais ? et quand ce sera la mode de la pipe, tu marcheras la bouche ouverte ?

Les iguanes sont morts de rire, elle, moins
Elle ne me parleras pas pendant 2 mois.
Dommage